Accueil ▶ Nos Services ▶ QAI
Alors que les citadins passent en moyenne 70 à 90 % de leur temps dans des environnements intérieurs clos, leur exposition aux polluants atmosphériques dépend essentiellement de la qualité de l’air qu’ils respirent dans ces environnements : habitat, lieux de travail, d’enseignement ou de garde, sans oublier le temps passé dans les transports (voiture, bus, train, métro ou avion) et autres espaces recevant du public. Les conséquences sur la santé et le confort d’une mauvaise qualité de l’air sont désormais avérés.
Sans air, la vie serait impossible sur notre planète car chaque jour, un individu adulte respire environ 12000 litres d'air. Le mode de vie urbain actuel fait que l'Homme passe entre 20H et 22H par jour dans un endroit clos (logement, bureau, transports, école, espaces de loisir...) soit 70% à 90% de son temps quotidien. L'air que nous respirons peut avoir des effets sur notre confort et sur notre santé, depuis la simple gêne (odeurs, irritation des yeux et de la peau) jusqu'à l'aggravation ou le développement de pathologies comme les allergies respiratoires.
Les sources de pollution de l’air intérieur sont nombreuses et d’origines variées :
Ainsi, la Qualité de l’Air Intérieur en dit long sur le fonctionnement global d’un logement et le mode de vie de ses occupants.
Une spécificité propre aux espaces clos
Les études menées, sur la période 2003- 2005 dans 567 résidences principales réparties sur 74 communes, par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) révèlent une pollution spécifique de l’air intérieur des logements par rapport à l’air extérieur. Elle se matérialise par la présence de certaines substances non observées à l’extérieur ou par des concentrations de polluants plus importantes qu’à l’extérieur.
Sur les logements étudiés il apparaît que :
D'un point de vue économique, le coût des dommages sanitaires dû à l'absence de qualité d'air est estimé à 20 - 30 milliards d'euros par an et le coût direct de l'absence de qualité d'air sur le système de soins français est évalué entre 800 000 et 1,5 millions d'euros par an.
Important…
Si vous êtes victime de maladies allergiques respiratoires, cutanées, ophtalmiques ou ORL, et si vous avez l’impression que vos symptômes s’amplifient dès que vous êtes chez vous (maux de tête, irritations des yeux, toux, éternuements etc.), demandez conseil à votre médecin généraliste ou spécialiste. Il pourra alors faire intervenir notre professionnel qualifié et reconnu (CHS/CMEI), en cas de suspicion de pathologie liée à votre environnement domestique intérieur. Cette intervention pourra être tout ou partie prise en charge par votre mutuelle complémentaire santé (conditions à voir directement avec votre mutuelle de santé).